Hématome sous dural, complication du traitement chirurgical des hydrocéphalies. Notre expérience à Dakar

Introduction : L'hématome sous dural est une complication observée lors du traitement chirurgical de l'hydrocéphalie. Avant l'avènement de la tomodensitométrie à Dakar, une incidence de 0,8 % était trouvée. L'objectif de notre travail est de réévaluer cette incidence à la lumière de cet examen et de déterminer les divers facteurs étiologiques. Patients et Méthode : Nos patients ont été opérés par dérivation ventriculo-péritonéale et sont âgés de 8 à 30 ans au moment du diagnostic. Quatre sont de sexe féminin. Le signe le plus fréquent est l'hypertension intra-cranienne. La tomodensitométrie a établi le diagnostic dans tous les cas. Elle montrait dans 4 cas, un hématome unilatéral et dans deux cas, une forme bilatérale. D'importantes calcifications sont retrouvées dans deux cas. Cinq patients ont été opérés et nous notons deux décès. Les valves utilisées sont à débit de drainage fixe. Résultat : Il existe une augmentation de l'incidence par rapport à notre première série datant de 12 ans. Par rapport aux autres systèmes de drainage, nous ne notons pas de différence significative. Aucun facteur étiologique déterminant n'est retrouvé. Conclusion Cette complication pouvant pauci-symptomatique, la réalisation d'examens tomodensitométriques systématiques permettrait de constater une plus grande fréquence de cette complication

Place de l'angioscanner dans le diagnostic de la dissection aortique

La dissection aigue de l'aorte thoracique est une urgence thérapeutique. L'imagerie doit rapidement poser le diagnostic et faire le bilan d'extension. Le but de ce travail est de montrer l'intérêt de l'angioscanner dans le diagnostic de DA à parti de 3 observations. Deux femmes de 40, 43 ans adressées pour dissection aortique thoracique et 1 homme de 60 ans pour anévrysme aorte abdominale ont bénéficié d'une échographie cardiaque et d'un angio-scanner de l'aorte thoraco-abdominale suivi de reconstructions multiplans. La TMD a permis de montrer une dissection de l'aorte ascendante dans 2 cas (stade A de Stanford) et de l'aorte abdominale dans 1 cas (stade B de Stanford) L'angioscanner a visualisé la membrane intimale décollée, précisé l'extension de la dissection, chiffré l'ectasie aortique dans les 3 cas et a monté des signes de gravité à type d'épanchement péricardique. L'angioscanner constitut une alternative fiable dans le diagnostic de DA. Elle est plus sensible que l'échographie transthoracique, moins opérateur dépendant que l'échographie transoesophagienne et plus facile à réaliser qu'une aortographie